J’ai longtemps dit que jamais, je dis bien JAMAIS, je ne pourrais me passer du contact du papier en ce qui concerne la lecture.
Seulement, au cours de ces dernières années, j’ai évolué.
Depuis l’arrivée des premiers Commodore 64, ancêtre de nos ordinateurs actuels, je me suis plongée avec délectation dans le monde fascinant de l’informatique et de tout ce qu’il offre comme possibilités.
Voici quelques mois, j’ai commencé à écrire quelques articles parlant des livres électroniques.
J’étais intéressée, mais sceptique.
Ma curiosité a été plus forte que ma méfiance: j’ai eu envie de tenter l’aventure.
A Noël, donc, mon Père Noël géant a posé sur mes genoux un livre électronique tout beau tout neuf.
Je ne citerai pas la marque, mais son aspect m’a tout de suite plu.
Un peu plus large qu’un format de poche, il est simple et élégant à la fois.
Je l’ai allumé une première fois pour découvrir le « fonds de base » de ma nouvelle bibliothèque virtuelle.
Quelques romans, valeurs sûres parmi les classiques.
Dans les jours qui suivaient, j’achetais mon premier livre numérique.
En quelques secondes, il était téléchargé.
Et la lecture a commencé, facile.
J’ai découvert le plaisir de pouvoir agrandir les caractères à volonté, lire sans déranger mon compagnon avec une lumière nocturne agressive lors de mes insomnies.
Quand je me déplace, mon e-book m’accompagne.
Je suis amusée de savoir que j’emporte avec moi plusieurs livres sans avoir à en supporter le poids.
Son seul défaut: il faut le recharger de temps en temps pour ne pas qu’il s’endorme en pleine action.
Je n’ai pas fini d’explorer toutes ses capacités.
Mais je m’y suis attachée, à ce petit objet qui ne me quitte plus.
Bien sûr, il ne remplacera jamais le lien quasi amoureux que j’ai avec mes livres de papier.
Mais il a son charme, le bougre…
Martine Bernier