A la maison d’arrêt de Strasbourg, nous disait l’Express voici quelques semaines, les détenus ont le droit de s’occuper des pensionnaires d’une animalerie.
Une heure chaque jour, ils peuvent aller nourrir et s’occuper de leurs furet, chinchilla, lapins, hamsters, cochons d’Inde et autres colombes.
Prisonniers comme eux.
Les détenus avouent que ce sont des moments privilégiés, pour eux.
Leurs animaux leur permettent de s’évader…
Les responsables de la prison sont satisfaits de cette expérience, unique en France.
La zoothérapie apportait jusqu’ici un bien-être aux malades, aux personnes handicapées.
Désormais, les animaux vont apaiser le quotidien des détenus.
Ceux qui bénéficient de ce droit doivent en contrepartie travailler durant dix jours par mois au nettoyage des parties commune de la prison, et renverser 25 euros, soit la moitié de leur paye mensuelle, pour l’entretien de leur animal.
Des boules de poils ou de plumes pour adoucir l’enfermement et préparer la réinsertion en douceur… l’idée est belle.
Martine Bernier