Samedi soir.
La perspective du passage à l’heure d’hiver me met chaque fois de très bonne humeur.
Et chaque année, cela se passe de la même façon.
Cette fois encore, je n’ai pas dérogé à la règle…
Sachant que nous disposions d’une heure supplémentaire, je me suis octroyé une heure de bonus de lecture, le soir.
A l’extinction des feux, la phrase classique me trottait dans tête: super, nous pouvons dormir une heure de plus!
Puis je guette ma montre pour assister à ce changement en direct… sauf, que, comme chaque année, je m’endors avant le moment fatidique… et me réveille une heure plus tard.
Pas grave, me dis-je: nous pouvons nous lever une heure plus tard.
Sauf que… je ne me rendors pas, trop concentrée sur ce précieux cadeau.
Arrive l’heure du lever…
Je vais ouvrir le poulailler une heure plus tard que d’habitude, ce qui plaît aux poules qui dormaient encore à 8 heures, ces derniers jours.
Elles sont là, en forme, tout comme Pomme qui a dormi d’un sommeil de plomb.
Même mon Capitaine a bien profité de sa nuit.
Ce matin, un ami me demandait si j’avais passé une bonne et longue nuit.
Je lui raconte mon étrange façon de saborder ce qui aurait dû être un moment de délicieux prélassement.
Sa réponse, hilare: « Heu… un peu trop cérébrale, peut-être? »
Martine Bernier