Alerte poules!

L’hiver est la saison de tous les dangers, pour les poules.
Malgré tous les soins dont je les entoure, j’ai réalisé il y a deux ou trois jours que deux d’entre elles, Praline et Kaki, présentaient des symptômes inquiétants.
Une fois le week-end passé, j’ai donc téléphoné à notre vétérinaire auquel j’ai expliqué le problème.
Sa réaction a été immédiate: « Je sais de quoi il s’agit. Vous pouvez passer au cabinet pour prendre un médicament… »
Moins de vingt minutes plus tard, nous étions chez lui et, entre deux consultations, il nous expliquait qu’il s’agit d’une maladie parasitaire qui touche également les bronches.
Elle intervient par temps humide.
Ce que je fais pour protéger mes petites poules est bien, mais ne suffit pas: il faut traiter deux fois par année en ajoutant une poudre dans la ration d’eau quotidienne pendant une semaine.
Dès notre retour, donc, j’ai commencé le traitement.
Etrangement, alors qu’elles avaient déjà de l’eau fraîche avant que je ne remplisse leur abreuvoir en utilisant la poudre, elles la délaissaient.
Mais dès que je leur ai proposé cette eau, elles se sont précipitées pour boire longuement.
En les voyant faire, j’ai bon espoir que cet écueil hivernal ne sera bientôt qu’un mauvais souvenir pour elles…
Mercredi matin, entre deux interviews, je suis allée contrôler que tout se passait bien pour elle.
Dehors, la neige tombait toujours et le vent assez violent avait remis en place devant la porte du poulailler la bâche que nous disposons chaque soir pour augmenter la protection des lieux.
J’ai aussitôt imaginé qu’elles devaient être paniquées par la présence de cette protection en plastique battue pas le vent.
Mais… non.
Elles étaient installées confortablement sur les différents étages de leurs appartements, plutôt satisfaites d’être protégées de la neige.
J’ai donc installé leur abreuvoir sur une plate-forme à leur hauteur, leur ai parlé un moment et suis repartie en fixant la bâche protectrice.
Une manière comme une autre de leur permettre de vivre cette saison compliquée sans trop en souffrir…



Martine Péters

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