Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais, pour ma part, il me suffit d’entendre prononcé le mot « dentiste » pour être tétanisée.
A ma décharge, j’ai des souvenirs d’enfance assez perturbants en la matière.
Résultat: j’ai des envies de fuite dès qu’il est question de me rendre dans ce genre de cabinets pourtant plus que nécessaires.
Seulement voilà.
Il y a quelques mois, une noisette a eu raison de l’une de mes dents.
La traîtresse.
La mort dans l’âme, je me suis donc mise à la recherche d’un ou une dentiste qui accepterait de me venir en aide.
Et j’ai découvert que tous ceux que j’ai contactés étaient surbookés et ne prenaient plus de nouveaux clients.
Bon, je l’admets: je n’ai pas non plus remué ciel et terre, trop contente de reculer l’inéluctable rendez-vous.
La semaine dernière, un dentiste contacté m’a expliqué qu’une collègue allait s’installer près de chez nous, si ce n’était déjà fait.
J’ai cherché, trouvé et appelé.
Et, miracle, la secrétaire, très à l’écoute, m’a donné un rendez-vous pour le lendemain.
Comme d’habitude, j’y suis allée à reculons, prête au pire.
Mais, d’emblée j’ai réalisé que je me trouvais face à des personnes très particulières.
Quelque chose est passé entre nous quasi immédiatement: nous étions très exactement sur la même longueur d’onde et le même mode de fonctionnement, que ce soit avec la secrétaire médicale ou avec la dentiste.
Cette dernière est roumaine, pays où j’ai laissé une partie de mon coeur, et allie une compétence fine avec une bienveillance inespérée.
C’était léger, drôle, réconfortant.
C’est donc sans la moindre appréhension que j’ai pris le rendez-vous suivant, constatant par la même occasion que le cabinet, pourtant installé depuis une semaine à peine, refuse déjà des clients…
J’ai eu ce que j’appellerais un énorme coup de chance!!!
Martine Péters