Ces derniers temps, je me suis procuré quelques livres qui ne sont plus disponibles que sur le marché de l’occasion, sur des sujets très précis.
Et notamment sur Joséphine de Beauharnais qui est une femme qui me captive depuis des années, pour son destin, bien sûr, mais aussi pour le rôle très important qu’elle a joué en tant de botaniste avertie et grande spécialiste des roses de son époque.
Je n’ai pas franchement le temps de me plonger dans la lecture ces jours-ci, mais j’ai quand même pris le temps de lire la préface.
En quelques lignes, j’étais plongée… dans la perplexité.
Car j’ai appris que les fameuses roseraies de Joséphine dont nous parle la tradition orale en les situant à la Malmaison… n’ont jamais existé.
Les rosiers de Joséphine étaient cultivés dans des pots sortis uniquement en mai et en juin au moment de la floraison.
Les passionnés du monde entiers venus découvrir les fameuses roses tombent souvent de la lune en apprenant qu’elles n’existent pas.
Ce qui ne veut pas dire que les jardins ne méritent pas le détour.
A l’occasion d’une exposition organisée par la Malmaison sur « Un jardin d’expérience », un autre livre a été publié (aux éditions des Falaises): Auguste Garnerey vues du jardin de Joséphine par Christophe Pincemaille.
Voici le texte de présentation de ce livre… que j’aimerais beaucoup voir faire son entrée dans ma bibliothèque!
L’aménagement du jardin de Malmaison, entre 1800 et 1814, fut la grande entreprise de l’impératrice Joséphine (1763 – 1814). Elle trouva en Jean-Marie Morel (1728 – 1810) le peintre-jardinier capable de répondre à ses attentes. Il conçut pour elle un jardin composé de paysages variés qui étaient traités comme des tableaux peints grandeur nature. Elle désirait voir partout de l’irrégularité et du mouvement pour retrouver la vérité des horizons et exalter les beautés de la nature. Elle voulait aussi qu’on se crût au coeur des forêts d’Amérique, d’où sa passion pour la botanique. Les aquarelles d’Auguste Garnerey nous font entrer dans cette utopie que Joséphine, en souvenir de sa jeunesse antillaise, avait poursuivie à Malmaison et qui disparut avec elle.
Martine Péters