Depuis la naissance de nos canards, mon Capitaine a pris goût à s’occuper d’eux et de nos poules le matin.
C’est donc lui qui prépare les pitances de la journée et les dispose dans plusieurs endroits de l’enclos avant d’ouvrir la porte du poulailler.
Hier soir, fatigué par une semaine très active, il a décidé qu’il ferait une petite grasse matinée en ce dimanche matin.
J’ai donc annoncé que je prendrais la relève auprès de nos protégés.
Il a protesté… mais il n’était pas possible de les laisser enfermés au-delà de 8h30, sachant que nous sommes entrés dans la saison où elles vont se coucher plus tôt.
Ce matin, j’ai donc tenu ma parole.
Mon Capitaine, réalisant ce que j’allais faire, m’a lancé un « j’arrive! », et je suis allée ouvrir la porte du poulailler avant qu’il me rejoigne pour préparer les repas.
Seulement voilà.
Ce petit monde a tellement été habitué à ses assiettes cinq étoiles et à avoir les plats servis sur la table avant qu’ils n’arrivent, que devoir attendre ne leur a pas plu du tout!
Nos grands canards, presque trois fois plus grands que nos poules naines, les bousculaient sur leur passage, se ruant vers les points de nourrissage où je n’avais préparé qu’une seule assiette pour les faire patienter.
Ce charivari a duré jusqu’à ce qu’arrive leur ange gardien.
C’est malin.
Nous avons désormais des poules et des canards habitués à manger dans les gastros…
MP