Quand j’ai lu que le terme « iel » était entré au Petit Robert, je n’y ai pas vraiment pas fait attention, ignorant sa signification.
J’ai ensuite appris que ce qui est mot qualifié de « pronom-valise » nous vient du mélange des pronoms « il » et « elle » et désigne les personnes, quel que soit leur genre.
Voilà, voilà.
Ni vu ni connu, ce cher Robert nous impose donc en douce un petit vocable de rien du tout qui fait couler beaucoup d’encre.
Les personnes qui utilisent « iel » sont, nous dit-on, celles qui ne se reconnaissent ni dans le genre masculin, ni dans le genre féminin.
Je comprends la démarche et je mesure la détresse que peuvent vivre les personnes concernées par ce sujet.
Mais ces trois lettres me font penser à un ustensile étrange que l’on aurait mis à disposition de nos cuisines sans que nous sachions vraiment commencer l’employer.
Sur Internet, histoire de nous encourager, un post pris au hasard nous explique ceci:
D’autant que, si je devais un jour le glisser dans un texte, je ne suis absolument pas certaine que les lecteurs en comprendraient le sens puisqu’il n’est pas encore entré dans le langage courant.
N’en déplaise au Petit Robert dont je respecte pourtant le sérieux et la compétence, je ne pense pas intégrer avant longtemps « iel » dans mon vocabulaire.
L’avenir dira s’il s’imposera de lui-même dans notre langage ou s’il disparaîtra de nos mémoires avec le temps…