Dans la soirée du réveillon de Noël, mon Capitaine m’a donné un petit paquet en me disant: « A n’ouvrir qu’après le repas! ».
Auparavant, il avait fait plusieurs fois allusion à une conversation que nous avions eue dans le courant du mois sur le fait que s’il existe des calendriers de l’Avent, les calendriers « de l’Après » sont plus que rares, eux qui entraînent les amateurs de Noël au Nouvel An.
Comme il en a parlé ce soir là, j’ai pensé qu’il me faisait une farce ou un clin d’oeil avec cet ultime présent.
Je n’avais pas tort… mais je n’imaginais pas ce qui m’attendait.
Lorsque, à la fin du repas, je lui ai demandé si je pouvais l’ouvrir, il a accepté d’un air innocent.
Le papier une fois défait, j’ai découvert une boîte carrée sur laquelle avait été collée une feuille imprimée de neuf grosses cases.
Huit étaient numérotées du 24 au 28, et l »îlot central comportait un point d’interrogation.
J’ai soulevé le couvercle.
Il s’agissait… d’un coffret de parfums Guerlain: L’art et la Matière, composé de huit flacons de 10ml chacun, de parfums prestigieux.
Et, au milieu d’eux, au centre du coffret… une figurine du Grand Schtroumpf!
C’était tellement inattendu et tellement… lui… que cela m’a laissée sans voix.
D’un côté ce précieux coffret, et de l’autre, l’humour typique de mon Capitaine…
Car, évidemment, le grand Schtroumpf, c’est lui.
Il l’était déjà à l’Armée, et il l’est toujours aujourd’hui.
C’était si gentil, si attentionné, que j’en ai eu les larmes aux yeux…
Et là encore… il y a une suite!