Nous voyons régulièrement un jeune homme de la famille qui nous rend visite seul ou avec sa petite famille lorsqu’il est dans les environs.
Vendredi, il m’a rapporté un exemplaire d’une petite publication locale et me l’a tendue, hilare, en me disant:
« Il faut que tu lises les petites annonces… c’est gratiné! »
Après son départ, j’ai donc suivi son conseil.
Il avait raison… c’est corsé…
Je ne résiste pas à partager deux exemples:
Dans la catégorie « A vendre », celle-ci m’a hérissée…
» Vends petit chien coton de Tuléar 500 euros pure race + robot aspirateur 20 euros + sauna box bois 50 euros + veste en lapin 50 euros. »
Les demandes de rencontres sont tout aussi interpellantes.
Si certaines sont très touchantes, d’autres ne sont franchement pas très romantiques, mais ont au moins le mérite d’être directes…
« Homme 59 ans, très câlin, cherche femme âge indifférent pour relation coquine en journée. »
En lisant ces annonces, je me suis souvenue qu’il y a 25 ans environ, pour les besoins d’un livre, j’avais effectué des recherches dans les archives d’un journal local suisse.
Et là aussi, deux annonces m’avaient beaucoup marquée.
Il faut les remettre dans leur contexte, sachant qu’elles étaient parues dans les années 50-60.
L’une pourfendait la personne qui lui avait volé son vélo et l’avait jeté dans la rivière. Celui qui écrivait ces quelques lignes était visiblement furieuse…
Et l’autre, écrite par une dame, expliquait qu’elle avait perdu l’un de ses gants dans la neige et qu’elle avait beau avoir fait le chemin en sens inverse, elle ne l’avait pas retrouvé. Elle laissait donc son adresse pour qu’il lui soit ramené si quelqu’un le retrouvait…
Les Petites Annonces restent des perles…
