J’en ai déjà parlé: mon fils adore la nature, ce qui me ravit.
Ce qui m’amuse un peu moins, c’est que depuis sa plus tendre enfance, il voue une passion aux insectes qu’il observe avec, me semble-t-il, un intérêt croissant.
En cela, il m’arrive de me demander comment nous pouvons être aussi différents…
Pour ma part, je veux bien cohabiter avec ces bestioles à condition qu’elles se tiennent loin de la maison.
J’aurais bien ajouté « et du jardin » mais bon… on ne peut pas demander l’impossible.
Bref.
Lundi soir, mon entomologiste amateur éclairé m’a envoyé une série de photos qu’il a prise en m’écrivant qu’il vient de recevoir la visite d’un scarabée rhinocéros « petit mais impressionnant, d’autant que c’était la première fois qu’il en voyait ».
Et pour tenter de m’attendrir et de me sensibiliser au charme de la créature, il l’a baptisée « Hubert ».
J’ai donc répondu illico par un « Oh non… Vade retro, Hubert! » qui l’a beaucoup amusé.
Et il n’a pas pu s’empêcher d’ajouter, « Je le prends avec moi pour te le montrer le week-end prochain! », phrase ponctuée d’un smiley hilare.
Ma réaction a été immédiate: un gros NON en lettres capitales.
J’ai été entendue: ma rencontre avec Hubert n’aura pas lieu.
Mais je garde une inquiétude…
La passion de mon grand rejeton est contagieuse… son fiston m’a prouvé ces derniers mois que lui aussi était de plus en plus intéressé par les insectes.
Je passe donc beaucoup de temps à leur expliquer que toute bestiole possédant au minimum trois paires de pattes n’a pas le droit de m’approcher à moins de vingt mètres.
