Je n’aurais jamais osé y croire… et pourtant!
Il y a quatre ou cinq ans, à peu près à la même époque que celle où nous avons planté mon camélia rose, j’en ai racheté deux ou trois autres, que mon Capitaine a replantés à différents endroits du jardin.
Il faut bien l’avouer: ça a été un fiasco…
Ils n’ont jamais dépassé le stade de la plantation, dépérissant à une vitesse supersonique.
J’étais déçue mais bon… je sais que ce sont les aléas du jardinage…
Nous avons laissé les deux camélias rouges (ou ce qu’il en restait) à leur endroit initial, sans les retirer.
Cette semaine, en sortant de la voiture, mon attention a été attirée par une tache rouge, juste devant la « Cabane de la Chouette ».
Il est trop tôt pour qu’un rosier fleurisse… je suis allée voir le spectacle de plus près.
Et j’ai vu… une fleur de camélia rouge…
Il a pris son temps pour se décider, mais le minuscule arbuste semble avoir décidé de finalement se plaire dans son environnement.
Il a des feuilles, de vraies feuilles, et s’offre même le luxe d’arborer quelques boutons!
Il a plusieurs années de retard sur son homologue rose du Japon, mais il est bien là… avec une petite floraison plus tardive que celle de son cousin.
Un camélia réussi dans le jardin, c’était déjà merveilleux.
Deux, c’est… exceptionnel…