Faire vacciner Pomme n’a jamais été un souci: elle ne redoute ni les vétérinaires, ni la piqûre, se satisfait de ma présence pour la réconforter et apprécie la promenade en voiture pour y aller.
Babou lui ressemble sur ce point: pour le moment, elle n’a pas semblé s’en formaliser.
Pour Kali, la situation est différente…
Elle a toujours une horreur prononcée pour la voiture ainsi qu’une sympathie très modérée pour le lieu et tout ce qu’il implique.
Cette année, nous avons dû l’y emmener deux fois, à un mois d’intervalle: horreur, malheur!
La deuxième étape « vaccin » avait lieu mercredi… et j’avais tout préparé pour qu’elle se déroule au mieux, prévoyant son « nonosse » préféré pour la rassurer dans la voiture.
Peine perdue…
Kali exècre ce genre d’engin et, bien que tout se passe en douceur, s’offre des crises d’angoisse magistrales lorsqu’elle y est.
Les moins de dix minutes qui nous séparent du cabinet vétérinaire sont un supplice, autant pour elle que pour nous.
Enfin arrivée, elle a rechigné pour entrer dans le cabinet, nous faisant comprendre qu’elle aurait préféré être ailleurs, et ne consentant à rester calme que lorsqu’elle a pu venir s’asseoir à côté de moi sur la banquette…. où elle est d’ailleurs montée toute seule.
Après avoir coché la case « salle d’attente » avec, donc, un certain succès, restait à lui faire son injection.
Etrangement, ce n’est pas ce détail qui la stresse le plus.
Elle l’accepte sans broncher, du moment qu’elle trouve du réconfort auprès de nous.
Mais elle est toujours peureuse lorsqu’une personne qui ne la connaît pas l’approche de trop près… séquelle de la période de confinement Covid vécue alors qu’elle venait à peine d’arriver chez nous…
Une fois la visite terminée, mon Capitaine est ressorti du cabinet avec elle tandis que je réglais la consultation et que je me renseignais pour les prochains vaccins de Pomme et de Babou, prévus pour la fin de l’hiver prochain.
Comme je le souhaitais, elles pourront venir toutes les deux en même temps, ce qui va nous faciliter la tâche.
En rejoignant mon Capitaine et Kali, à nouveau angoissée de se trouver dans la voiture, il m’a dit qu’elle était pourtant retournée s’y asseoir avec empressement.
Comme quoi… elle a encore plus peur du cabinet vétérinaire que de son carrosse.
Nous allons joindre nos efforts pour la familiariser avec ce dernier.
En espérant venir à bout de cette crainte qui lui empoisonne la vie…
Quelques minutes après son retour, elle avait retrouvé sa joie de vivre, jouait et se chamaillait avec ses deux complices, comme si rien ne s’était passé…