Mon Capitaine, expert réparateur

La véranda est une pièce maîtresse de la maison, dans laquelle nous nous trouvons souvent pour les repas en famille ou entre amis, les rencontres, les fêtes ou mes ateliers d’écriture.
Pour qu’elle soit accueillante, y compris les jours de canicules, en été, ou de froid, en hiver, elle est équipée d’une climatisation / pompe à chaleur.
Nous l’utilisons peu, mais lorsque la température est excessive dans un sens comme dans l’autre, elle est idéale.
A ceci près que, il y a quelques jours, en plein milieu de mon atelier, la climatisation s’est mise à « pleurer » abondamment, après avoir émis quelques bruits suspects.
C’était la deuxième fois qu’elle nous jouait ce tour.
J’ai arrêté l’appareil, épongé les dégâts et repris le fil de mon tête-à-tête avec ma jeune complice… promettant mentalement à l’appareil qu’il ne perdait rien pour attendre.
Lorsque mon Capitaine est rentré, je lui ai expliqué ce qui s’était passé.
Il a réussi à contacter l’entreprise qui nous a installé le matériel et m’a annoncé qu’on lui avait expliqué ce qu’il devait faire.
Curieuse, je l’ai suivi dans la véranda.
Il s’est approché de la clim’, qui sommeillait innocemment, a levé la main et… lui a asséné une claque magistrale, sur le côté.
Puis il s’est retourné vers moi en expliquant: « Il m’a dit qu’à l’intérieur se trouvait un flotteur qui, parfois, se coince. Une simple tape devrait pouvoir arranger la chose… On va voir. »
Il a rallumé la machine… qui a docilement fait ce pour quoi elle a été conçue: tempérer la pièce silencieusement et sans couler.
Nous étions ravis et, pour ma part… amusée.
Depuis cet épisode, j’ai l’impression d’être dans un album d’Astérix… la clim’ étant un soldat romain ayant pris la « baffe » de sa vie.
Depuis… elle fonctionne très bien.
Je la comprends: à sa place, je me ferais discrète, moi aussi…

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