Vendredi soir, comme des milliards de téléspectateurs à travers le monde, nous étions devant la TV pour découvrir la cérémonie d’ouverture des JO de Paris.
Je pense que nous ne l’oublierons jamais…
Je ne vais pas vous la décrire: vous l’avez probablement vue, vous aussi.
J’ai juste envie de revenir sur ce qui m’a marquée…
Avec, en tête de liste, la prestation sublime de la mezzo-soprano guadeloupéenne Axelle Saint-Cirel entonnant La Marseillaise sur le toit du Grand Palais, drapée dans une robe aux couleurs du drapeau national.
J’en ai encore le frisson…
Voir passer ces bateaux sur la Seine, remplis de sportifs trempés (heu… oui… il n’a échappé à personne que la pluie s’est invitée, elle aussi. Pour ne s’arrêter qu’une fois la cérémonie terminée ), mais immensément heureux d’être là, nous a transportés aux antipodes des traditionnels défilés de présentation des nations participantes, en stade…
L’un des tableaux, au début de la parade, les faisait voguer entre les berges d’un Paris décoré de rose, soulignant le romantisme associé à la ville…
Je ne pouvais qu’être touchée… fleur bleue tu es, fleur bleue tu resteras!
Autant dire que la prestation du danseur étoile Guillaume Diop, dansant sur le toit de l’Hôtel de Ville de Paris m’a bouleversée, elle aussi… la grâce à l’état pur dans un décor de rêve…
Emotion encore en voyant apparaître les statues de « dix femmes en or » venues apporter un peu de parité là où il n’y en avait pas vraiment jusqu’ici.
Je reviendrai demain sur le sujet.
L’Histoire de France et l’épisode sanglant de la Révolution a inspiré un tableau spectaculaire à Thomas Jolly et ses équipes…
Je pense que nous n’oublierons pas de sitôt la vue des Marie-Antoinette guillotinées apparaissant aux fenêtres et tenant leur tête coupée dans les mains, les combats ou le bateau symbole de Paris voguant dans la lumière…
J’ai été amusée de voir Anya Nakamura chanter Aznavour à sa façon devant l’Académie française, envoyant un pied de nez bien senti à ses détracteurs tout en entraînant dans son sillage la Garde républicaine qui ne manque pas d’humour…
Tout a été crescendo.
J’ai adoré… ce cheval d’argent mécanique galopant sur l’eau, les émotions liées à l’allumage de la vasque s’envolant dans ciel nocturne, les images grandioses d’un Paris sur son 31, la chanson de Piaf interprétée merveilleusement par Céline Dion qui m’a cueillie…
Je ne vais pas tout détailler, mais les émotions étaient au rendez-vous.
Et puis… il y avait ce mystérieux personnage d’une souplesse et d’une agilité saisissante, porteur de flamme masqué et encapuchonné, qui a servi de fil rouge à la cérémonie, nous entraînant sur les toits de Paris, dans les lieux symboliques de la capitale, nous apportant un aperçu de la culture française…
Depuis vendredi, tout le monde se demande qui se cachait sous ce costume rappelant celui d’Arno, le héros d’Assassin’s Creed Unity, que les amateurs de jeux vidéo connaissent bien.
Homme, femme, un ou plusieurs… chacun s’interroge…
Il semblerait en tout cas que l’éblouissant champion de France de freerunning Simon Nogueira a porté le costume.
Clément Dumais, lui aussi athlète de parkour, a semé des indices semblant également confirmer sa propre participation.
Mais peut-être n’était-il pas les seuls à assumer le trajet qui allait d’Austerlitz au Trocadéro par le chemin des toits…
J’aime beaucoup regarder les cérémonies liées aux JO.
Pour moi, celle-ci était la plus belle, la plus bouleversante…