Un ami m’a demandé si je pouvais continuer à parler des Muses…
J’ai été touchée de voir que ce sujet qui me touche depuis longtemps peut intéresser.
Je reprends donc mon clavier avec d’autant plus de zèle que, après avoir parlé d’Uranie, je me serais sentie presque coupable de ne pas faire un clin d’oeil à Calliope, la Muse de la poésie épique, celle qui incarne la grandeur des mots et la puissance de l’écriture.
Inutile de préciser qu’elle représente bien plus qu’une simple figure mythologique…. elle est l’incarnation de l’écriture dans ce qu’elle a de plus noble.
Calliope est souvent décrite comme la plus sage et la plus éloquente de toutes les Muses.
On la représente avec une tablette ou un rouleau dans les mains, prête à inscrire l’épopée de la vie et des héros.
Je suis évidemment sensible à sa quête constante de capturer la complexité du monde par les mots.
Je vois en elle une sorte d’inspiration silencieuse, qui murmure à l’oreille des plumitifs pour les inciter à raconter des histoires dignes d’être écrites…
C’est elle, dit-on, qui inspire les récits qui traversent les âges, les épopées qui résonnent encore des siècles après leur écriture.
Et moi, je suis depuis toujours à son école, et je continue à l’être…
Calliope, c’est cette voix qui encourage à aller au-delà des mots simples, à trouver la profondeur cachée dans chaque récit.
Plus qu’une Muse, elle est un modèle.
Elle rappelle que l’écriture n’est pas seulement un acte solitaire, mais un moyen de laisser une trace, que ce soit à travers un livre ou un article…