Cette semaine, un journal télévisé a fait sa Une avec un sujet qui m’a fait dresser les cheveux sur la tête: en ce mois de novembre, il n’y a pas de soleil.
Enfer et damnation!
Les restaurateurs se lamentent sur leurs terrasses désertées, les gens grognent…
Deux jours plus tard, le même journal récidivait avec un autre gros titre: en ce mois de novembre, il fait froid.
Caramba!
Non mais!!
Le mois de novembre a cette réputation de tristesse que même les plus optimistes ne peuvent pas nier.
Mais quand même!
Je l’avoue, je ne fais pas partie de ses plus grands fans.
Le gris devient maître du ciel.
Pas top, comme dirait un enfant que je connais bien…. mais pas digne non plus de mériter des reportages catastrophés!
Si je tire un petit bilan de ce que je pense de cette période de l’année, je dirais qu’il fait déjà un peu froid, pas encore glacial, mais juste assez pour nous donner envie soit d’hiberner, soit de nous glisser sous une couette avec un bon livre.
Comme chaque année!
Les journées semblent s’enrouler sur elles-mêmes… ce qui, chez nous, met nos chiens en mode « dodo » assez contagieux.
L’hiver nous fait un premier un clin d’œil, et c’est vrai que nous sommes tous plus fatigués que d’habitude.
Manque de lumière, diront les spécialistes…
Cette année, par esprit de contradiction, j’ai eu envie de trouver des qualités à ce novembre qui est l’un des deux mois les plus antipathiques de l’année à mes yeux… le deuxième étant février, saison des brouillards.
Soyons positifs…
Peut-être est-ce son vrai charme, pour peu qu’il en ait un: un moment où l’on a enfin l’excuse parfaite pour se retrouver en tête-à-tête avec soi-même.
Il nous apprend à voir au-delà de l’évidence, à apprécier les choses simples, à goûter la lenteur de ces soirées où la lumière tamisée occupe toute la place.
Cet avant-dernier mois de l’année nous invite à savourer les petites choses, à trouver du réconfort dans ce qui est là, simplement.
Alors, triste ou pas ?
Peut-être juste un peu doux-amer, comme un chocolat chaud un soir de pluie…