![](https://ecriplume.com/wp-content/uploads/2024/11/55ABD11F-EB54-452D-8BF2-37A3110BA09A.png)
Je continue mon voyage dans le clan des Neuf Muses qui me fascinent depuis mon plus jeune âge.
La belle Melpomène, est un peu la drama queen de la famille.
Quand tout le monde est en train de célébrer les vers joyeux d’Euterpe ou de se laisser bercer par les mythes épiques de Calliope, elle,arrive avec une larme au coin de l’œil, un masque tragique, et une robe de deuil qui ferait pâlir un costume de théâtre.
Pour elle, la vie n’est pas un long fleuve tranquille, et elle est là pour nous le rappeler avec force soupirs et éclats théâtraux.
Derrière ce goût pour le drame, Melpomène a une mission noble: elle nous aide à pleurer, ce qui, mine de rien, a un effet libérateur.
Il faurt reconnaître qu’elle a un sens de l’esthétique un peu intense.
Pour elle, les larmes doivent couler au ralenti, les adieux se faire sur des montagnes et les tragédies se dérouler sous la pluie.
Elle n’a rien contre un peu d’exagération si ça rend le drame plus grandiose!
Si vous voyez une scène poignante avec des effets de clair-obscur et un silence lourd de sens, il y a de fortes chances qu’elle y ait mis son grain de sel.
Melpomène nous rappelle que parfois, pleurer sur les tragédies des autres, est comme une thérapie express.
Un coup de poignard poétique ici, une tirade déchirante là… elle connaît toutes les astuces pour nous toucher au cœur…