
En ce moment, mon Capitaine et moi, nous nous adonnons à un plaisir un peu coupable dont nous n’avons même pas honte.
Le soir, après des journées très actives, nous visionnons la série complète des films Jurassic Park.
TF1 le diffuse actuellement et nous avons décidé d’en profiter, d’autant que nous ne les avions pas tous vus.
Alors évidemment, pas de surprise, c’est toujours le même genre de scénario qui se répète à l’infini.
Des humains persuadés qu’ils peuvent gérer le retour des dinosaures à notre époque, un brin de suffisance scientifique, quelques erreurs de calcul, et tout dérape.
Les méchants se font croquer, les gentils s’en sortent parfois de justesse, et pourtant, même si tout est prévisible, même si nous connaissons à l’avance le schéma global, ça fonctionne.
Pourquoi est-ce que ce genre de film qui frôle parfois la caricature continue de nous séduire autant?
Je crois que c’est lié à cette fascination que nous avons tous eu enfant pour les dinosaures.
Et puis, il faut bien avouer que les effets spéciaux sont incroyablement bien faits, y compris pour les premiers opus.
C’est peut-être ça, notre Madeleine de Proust de l’été.
Une pincée de frissons, un soupçon de nostalgie, et ce vieux rêve de voir un jour un diplodocus se promener dans le jardin.
J’ai bien dit diplodocus, pas tyrannosaure… pour le cas où un petit malin aurait l’idée de réaliser ce qui n’est d’ailleurs pas vraiment un souhait!
En attendant, il y a de bonnes chances pour que nous craquions et que nous allions voir le dernier film du genre au cinéma.
Il paraît qu’il est en salle en ce moment. Brrr…