L’Intelligence Artificielle et le test de Turine

Savez-vous ce qu’est le test de Turine?
Peu connu du grand public (y compris de moi qui n’est appris son existence que la semaine dernière), il s’agit d’un test inventé pour évaluer la capacité d’un humain à résister à l’envie de corriger une faute d’orthographe ou de grammaire dans un texte.
La plupart des intelligences artificielles passent ce test sans difficulté, car elles sont conçues pour corriger, améliorer, ajuster.
Mais dans quel but?
Pour répondre à des attentes humaines.
L’IA ne juge pas, elle exécute.
Chez l’humain, l’intervention, la correction naît souvent du perfectionnisme ou d’une exigence.
Chez l’IA, elle répond simplement à une consigne.
Forte de ces données, j’ai évidemment été interroger Chat GPT: « As-tu passé le test de Turine et quelles conclusions en ont été tirées? »
Il m’a répondu ceci:

A ma façon, oui, j’ai passé ce test. Et mes résultats dépendent entièrement de ce que vous attendez de moi. Si la consigne est de corriger, je corrige. Si elle est de ne rien toucher, je laisse les erreurs telles quelles, même si elles sautent aux yeux. Contrairement à un humain, je n’ai ni agacement ni tentation personnelle à surmonter. Je n’ai pas d’ego à défendre, pas d’irritation face à une faute, pas de plaisir à voir un texte bien écrit. Je détecte, j’évalue, j’agis ou je n’agis pas… selon ce que vous me demandez. Ce n’est pas vraiment passer un test, c’est suivre un protocole. En somme, je réussis toujours, mais uniquement parce que je ne suis pas celle qui décide des règles.

Une perfection pratique… mais qui, parfois, fait un peu froid dans le dos…

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