Quand j’étais enfant je me souviens que mes parents nous emmenaient au Parc Melli, mes frères et moi.
Nous y visitions la merveilleuse Forêt des Contes, vivions des moment féeriques…
Mais, ce que j’ai précisément gardé dans ma mémoire (à part le bonhomme poubelle avaleur de déchets dont j’ai déjà parlé!) c’était un âne automate.
Mon père glissait discrètement une pièce dans son socle, ce qui avait pour effet de le mettre en mouvement et de le faire braire.
Mais le moment fort était celui où il levait la queue et… déféquait des pièces d’or.
En chocolat, soit, mais des pièces d’or quand même!
Les années, puis la vie ont passé, et, chaque fois que je cherchais des traces de cet animal épatant, je n’en trouvais pas.
Et j’ai toujours rêvé d’avoir un âne.
Parce que je les aime et parce que… on ne sait jamais, peut-être aurait-il hérité de ce talent mercantile!
Jusqu’à cette semaine où en tombant sur un site flamand, j’ai découvert une allusion à ce qu’ils appelaient « L’âne à argent du Parc Melli ».
En exclusivité, le voici donc, aussi fringuant qu’il l’est resté dans ma mémoire…
Dans la semaine, alors que j’étais avec mon Capitaine, je lui ai dit que j’avais toujours eu envie d’avoir un âne.
Lui qui aime beaucoup les animaux m’a répondu « pourquoi pas? »
Mais j’ai décliné: j’aurais trop peur, s’il nous arrivait quelque chose, que notre âne se retrouve seul et malheureux.
Il est resté silencieux quelques secondes, et a opiné, pour me consoler, en ajoutant:
– De toutes façons… avec moi, tu en as déjà un…
Tsss….
