Plusieurs pieds de vignes s’épanouissent dans le jardin.
Certains ont moins de cinq ou six ans, ramenés depuis la Suisse où ils ont commencé leur existence dans des pots, d’autres sont beaucoup plus anciens, plantés à l’époque par le grand-père de mon mari.
Celle-ci, qui se trouve devant le poulailler, en fait partie.
Alors que l’ensemble du jardin souffrait de la sécheresse, elle ne semblait absolument pas perturbée.
Les feuilles sont restées parfaitement vertes, sans la moindre trace de faiblesse.
En pleine forme, la vigne longe le poulailler, poursuit sa route tout au long de l’enclos et file sur le mur par-dessus mon bureau avant de finir sa course, pour le moment, en longeant la crête de la véranda.
La force de cette vigne qui, au fil de sa trajectoire, est couverte de grappes de raisins, m’impressionne…
Ecriplume