Hé bien oui, cela m’arrive aussi, ne pas avoir envie de vivre la journée qui s’annonce et de souhaiter passer directement à la suivante.
En ce mois de janvier, il y en a quelques-unes qui m’attendent, de ces heures difficiles, la plupart du temps liées à des rendez-vous médicaux et des opérations dont je me passerais bien.
Cette lassitude, ce manque de punch, nous les connaissons tous à un moment ou à un autre.
Quand il s’agit d’une situation difficile qui dure depuis plusieurs mois, qui se répète et dont les étapes sont longues, il y a toujours un moment où le moral et les forces prennent un ou plusieurs jours de congé.
Et, en général, ces malotrus partent en escapade collective sans laisser de remplaçant!
Aujourd’hui, donc, je me creuse la tête pour trouver une solution qui me réafficherait un sourire.
J’ai l’impression d’être dans le cas de quelqu’un qui retourne ses poches pour trouver une dernière pièce de monnaie!
Dehors, le temps, qui n’a visiblement aucune envie de m’aider, couvre la région de brume depuis plusieurs jours.
Même Pomme n’apprécie pas et se réfugie frileusement dans son panier.
Il faut que je trouve quelque chose…
Dans cette saison sans fleurs, il ne faut pas compter sur l’exubérance des jardins suspendus que mon Capitaine aménage chaque année.
Mon Capitaine…
Il sera à mes côtés pendant ces heures moroses.
Il mérite bien que je reste bien debout.
Bon, je ne vais pas passer la matinée à me morfondre.
Mon « truc » ultime pour dépasser ces moments-là?
Me dire que, vraiment, d’autres vivent pire que moi.
Il suffit d’ouvrir un journal pour en être convaincue.
Je vais revisionner le sketch de Dany Boon, tiens..
« Tout va bien, tout va bien! »
Martine Bernier
2 réflexions sur “Vous avez dit morose?”
Je te comprends, Martine, pour l’instant j’ai beaucoup de chance, ma santé est bonne. Mais ces jours-ci mon portable m’accompagne partout: ma nièce, qui n’a que 23 ans, est malade de cancer et nous savons déjà qu’il n’y a plus rien que les médecins peuvent faire pour la sauver. Mon frêre est à son côté 24 heures sur 24, je ne veux pas imaginer sa douleur et son impuissance. Moi aussi, je n’ai pas beaucoup envie de sourire!
Oh Karine, quelle épouvantable nouvelle… L’une de ces peines qu’aucun mot ne peut soulager… Je ne peux qu’être avec toi, ta nièce et ton frère par le coeur et la pensée. La vie est décidément parfois incompréhensible… Je pense à vous.