Le guide de la Maison de Clémenceau: un miracle sur pattes!

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Un matin de ce mois de janvier, j’ai eu envie de visiter la Maison de Georges Clémenceau, à Saint-Vincent-sur-Jard, en Vendée.

Je n’attendais  pourtant rien de ce passage si ce n’est, peut-être une incursion rapide dans une maison poussiéreuse.

En arrivant, j’ai été touchée par le site.
La maison, que Clémenceau appelait « La Bicoque » est située face à la mer, et ses alentours ont été merveilleusement aménagés.

Le jour où j’y suis allée était annoncé comme étant le plus froid de la semaine, dans la région.
Le froid était piquant, presque polaire.

Dès l’entrée, j’ai échangé mes premiers mots avec celui qui allait être mon guide et dont j’ai su par la suite qu’il s’appelait François.

Il m’a demandé de me rendre à quelques pas de là, dans la partie exposition de la maison, me disant qu’il me rejoindrait dix minutes plus tard.
L’exposition était intéressante, mais sans plus.
Comme promis, mon guide est arrivé et a ouvert une porte, me permettant d’accéder à la cuisine.
A partir de là, la visite est devenue magique. 
J’ai d’abord réalisé que Monet, peintre que j’aime tout particulièrement, avait été l’ami de Clémenceau, et avait fréquenté cette maison.
Le maître des lieux aurait d’ailleurs voulu qu’il soit le concepteur des jardins qu’il souhaitait y créer.
Monet, ici… une surprise inattendue plutôt stimulante!

Et puis, le cadeau, le coup de coeur, ça a été François.
Passionné par son sujet, c’est un érudit.
Connaisseur en matière d’art et d’Histoire, il m’a régalée, me permettant d’entrer dans les pièces où, en temps normal, les visiteurs n’ont pas accès, me montrant de près les estampes japonaises qui vont partir en restauration prochainement…
Il m’a raconté mille anecdotes, a fait revivre la maison pour moi.
Si Clémenceau était entré me saluer, j’aurais à peine été surprisz, tellement j’avais le sentiment d’être reçue chez lui.

Une visite merveilleuse, un moment parfait avec un homme passionnant et drôle, qui rendait vivant chaque objet.

 L’aventure ne s’est pas arrêtée là.

François m’avait donné ses coordonnées et nous avons échangé un mail.
Il m’a dit qu’il allait « m’envoyer un cadeau. »
Et ce matin, une grande enveloppe brune est arrivée…

A l’intérieur, des photos anciennes de la maison et de son intérieur, la photocopie du récit d’une anecdote concernant Clémenceau, et… l’original d’une page très ancienne de la Revue des Arts consacrée à Monet.

J’ai été profondément émue… et j’ai aussitôt écrit à François pour le remercier et lui dire l’émotion qu’il avait suscitée en moi.

Que des êtres de ce genre, aussi généreux et passionnés existent… quel cadeau!

Martine Bernier

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