Le pire et le meilleur

Figurez-vous que j’ai à peine dormi…
Et cela, simplement, parce qu’une nouvelle m’a bouleversée dans l’actualité.
Nous avons « l’habitude » de voir les pires images et d’entendre les pires choses concernant la guerre, les attentats, les accidents, les meurtres, les gamins en quête de romanesque qui se laissent manipuler jusqu’à tout quitter pour servir de chair à canon…
Et là…
Lorsque j’ai appris qu’un petit groupe de trois  mineurs dont certains, nous dit-on, ont à peine 14 ans, s’en est pris à un jeune handicapé mental, filmant la scène de l’agression et la diffusant fièrement sur les réseaux sociaux, j’ai été très choquée.
Il ne s’agit pas d’un événement intervenu dans un pays lointain, dans un lieu où la culture est très différente de la nôtre.
Non, cela se passait en France, à Grenoble.
C’est un chagrin… un vrai chagrin, comme à chaque fois que se produit l’horreur.
Une révolte, un écoeurement immense, une colère folle devant ces jeunes qui se conduisent de manière aussi abjecte, qui n’ont aucun sens du respect de l’Autre, du bien et du mal.
J’avais déjà eu la nausée en apprenant qu’un individu, adulte lui, avait filmé le martyr qu’il avait fait subir à un chaton en le lançant contre un mur.
Ravie d’apprendre qu’il avait été condamné à un an de prison ferme pour son acte de barbarie.
Et hier… pire encore.
Les adolescents qui ont agressé et humilié leur jeune victime ont été appréhendés.
Comme tous ceux qui ont été ulcérés par leur geste, j’espère qu’une sanction sévère sera prise.
Mais…  lorsqu’ils auront été punis, auront-ils réellement compris la gravité de leur acte?
Auront-ils vraiment honte de s’être conduits comme des êtres barbares? 

Hier soir, sur un réseau social, j’ai vu que « tournait » une vidéo diffusant la colère froide d’Antoine de Caunes face au tortionnaire de chaton.
Je l’ai remercié mentalement de réagir comme il l’a fait.
Mais ce qui m’a le plus réconfortée a été d’apprendre que lorsque l’agression du jeune homme a été mise en ligne, énormément de monde s’est révolté et les internautes ont tout mis en oeuvre pour  dénoncer les agresseurs  à la police, permettant leur identification.
Internet bouge.
Le pire y est diffusé, comme nous pouvons parfois le voir.
Mais les réactions sont de plus en plus fortes face à l’inacceptable.
Enfin.

Martine Bernier

Antoine de Caunes

par

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