Le nombre d’or

Attention: accrochez-vous: il va falloir suivre!
Un vieil article paru dans « Ca m’intéresse » il y a quelques années revenait sur un sujet qui m’intrigue depuis longtemps… 

Figurez-vous que le rapport entre la distance menton-oeil de Marilyn Monroe est égal au rapport entre la plus grande pente d’une face de la pyramide de Kheops et de son demi-côté.
Il s’agit du fameux « phi », le nombre d’or d’environ 1,618, que l’on retrouve aussi dans les spirales des coquillages. 
La première fois que j’en ai entendu parler, à l’école, j’ai été stupéfaite d’apprendre que des hommes avaient été jusqu’à mesurer ce genre de choses.
Et depuis longtemps puisque les Anciens se demandaient déjà si le nombre d’or était une trace laissée par le Divin dans les formes de vie.
Le premier à avoir étudié la question est le grec Euclide, en  250 avant J.-C. 
Mais c’est le mathématicien italien Pacioli qui attire réellement l’attention sur le sujet en publiant « Divina Proportione », en 1509.
Phi deviendra ensuite l’objet de toutes les attentions, jusqu’à devenir la muse de certains.
Le compositeur Iannis Xenakis l’a utilisé dans ses oeuvres, l’architecte Le Corbusier l’introduit dans ses bâtiments, le poète Paul Valéry s’en inspire…
Et c’est vrai que le principe est séduisant…

Pourtant, les scientifiques d’aujourd’hui ne sont plus adeptes de cette théorie, nous dit-on.
Leur argument est logique: selon eux, quand on cherche un rapport dans la nature, on finit toujours par le trouver là où on veut le voir.

Dommage…

Martine Bernier

 

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