Dans une roseraie, la belle saison se situe de mai à début juillet.
Ces deux mois sont ceux de la floraison la plus intense et la plus spectaculaire.
Ensuite vient ce que j’appelle le temps de la transition.
Les rosiers qui n’ont qu’une seule floraison se mettent en veille, même si certains nous réservent parfois la surprise de quelques fleurs supplémentaires par la suite.
Ceci dit, la saison ne s’achève pas pour autant: les « remontants » prennent la relève.
Si vous avez bien tenu compte de cette particularité lors de vos achats, vous pouvez, grâce à eux, avoir des roses jusqu’aux premières gelées.
C’est ce qui arrive dans notre jardin.
Tandis que certains rosiers magnifiques ont vu leurs fleurs se flétrir, une autre vague forment déjà des boutons pour amorcer leur deuxième floraison.
Ils sont plusieurs dans ce cas à nous préparer la suite… ou à l’avoir déjà amorcée.
J’avoue que l’un de ceux qui m’impressionnent beaucoup en ce moment, c’est Gertrude Jekyll dont j’ai déjà plusieurs fois parlé.
Pour sa première année parmi nous, il fait décidément une arrivée remarquée…
Toujours en fleurs, grand et solide comme s’il avait déjà quelques années de vie dans le jardin, il donne des fleurs sublimes sans discontinuer.
Et toujours ce parfum puissant…
Ecriplume