Me voici enfin arrivée à la fin de la taille de printemps de mes rosiers!
Je sais que certains voient comme une corvée cette intervention essentielle dans l’année, mais, pour ma part, c’est un moment que j’attends avec impatience.
Il me permet de vivre un moment d’intimité avec chacun d’eux, de les observer et de comprendre quels seront leurs besoins spécifiques pour une leur assurer une croissance équilibrée et une floraison optimale.
Cette visite minutieuse est également le moment où je peux constater leur état après avoir passé l’hiver.
J’étais inquiète pour certains d’entre eux, les plus fragiles, les plus délicats… et j’ai eu la surprise de constater que, finalement, la plupart avait passé l’épreuve du froid, de la neige et du vent, sans trop de difficulté.
Malgré tout, deux spécimens sont en mauvais état au point que je crains qu’ils ne repartent pas.
Il s’agit de Nelson Montfort, rosier qui, bien qu’il ait trois ans, n’a jamais été remarquable de vigueur, et de l’un de mes deux Yves Piaget, qui semble ne pas avoir survécu.
Je vais patienter: il se peut qu’ils me réservent des surprises aux beaux jours…
Mon autre préoccupation concernant la roseraie est en ce moment de trouver deux places pour deux nouvelles recrues que j’aimerais acquérir dans les prochaines semaines.
Après avoir accueilli l’an dernier le merveilleux rosier ancien Cuisse de Nymphe dont j’ai adoré la beauté délicate, je voudrais lui adjoindre Cuisse de Nymphe émue.
Il possède une histoire liée au premier et je rêve depuis pas mal de temps d’avoir les deux spécimens dans le même jardin…
J’hésite encore pour le deuxième, mais il se pourrait que ce soit un autre rosier ancien, Impératrice Joséphine dont le parfum est, paraît-il sompteux…
Il s’agit d’un cultivar de rose gallique dédié à Joséphine de Beauharnais.
J’aime un peu moins la forme de la rose, mais ma modeste expérience des rosiers anciens m’a appris que leur parfum est souvent exceptionnel…
A voir…
Ecriplume