Achille Talon n’arrête pas le progrès

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Depuis que je suis haute comme trois pommes, j’aime Achille Talon.
J’ai toujours trouvé que ce personnage, né de l’imagination du délicieux Greg, était l’être le plus séduisant de la planète juste derrière Robert Redford.
Ses envolées lyriques, ses colères, sa mauvaise foi et son foie douteux, ton voisin, son papa, sa bière, sa voiture: tout me plaît en lui.

La sortie d’un nouvel album est donc à chaque fois un événement.
J’ai dégusté « Achille Talon n’arrête pas le progrès » avec délectation, bien tassée au fond de mon canapé.
Bien sûr, Greg n’est plus là, se prélassant dans les nuages avec Frankin, Peyot et les autres…

Mais il a laissé son bébé et ses crayons à Veys et Moski.
Fidèles à l’esprit du Maître, ceux-ci nous ont concocté un album comme on les aime, délicatement disjoncté.
Lefuneste y est toujours aussi véreux, les indignations taloniennes aussi dithyrambiques, et son amour pour la belle Virgule aussi démonstratif.
il arrive que le dessin soit parfois un chouillat moins sûr qu’il ne l’était autrefois, mais là, franchement, je chipote…

Talon reste un être à part dans le monde de la BD, une valeur sûr en compagnie duquel il est impossible de s’ennuyer…

Martine Bernier

« Achille Talon n’arrête pas le progrès », Vey et Moski, Ed. Dargaud.

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