Les paroles font partie de nous, elles ont de multiples visages, comme ceux qui les prononcent.
Elles sont des chemins pour aller vers l’Autre. Vers les Autres.
Dans le pire des cas, elles peuvent être maladroites, méchantes, agressives, ridicules, vaines, vides de sens, cruelles.
Dans le meilleur cas, elles sont tendres, chaudes, drôles, aimantes, réparatrices, apaisantes, constructives…
Ce sont celles-ci que j’aime, celles que je veux offrir.
Les paroles informent, nourrissent, créent le monde et le brisent…
Elles ne sont que l’image de ce que nous sommes, de ce que nous ressentons.
J’ai toujours aimé les mots. A tel point que j’en ai fait mon métier, ce n’est pas un secret.
Mon premier blog, Ecriplume, est un espace qui a d’abord été pour moi un lieu de bonheur absolu, puis le spectateur de ma propre souffrance. Au fil du temps il est devenu le miroir de mon quotidien, le reflet de mes sentiments, de la douceur de mes tendresses.
Peu à peu, je l’ai fait évoluer pour qu’il devienne un lieu de réflexion, de ressenti, de rencontres.
D’émerveillement aussi, face à certains êtres, à certaines facettes de la vie.
Que dire alors de Paroles de Soie, le troisième blog que j’ouvre après « Livre ou vers », consacré aux livres?
Qu’il sera le reflet d’une autre partie de moi, exclusivement professionnelle.
Il regroupera mes interviews, reportages et autres articles, permettant à ceux qui le souhaitent d’explorer ces documents sans passer par la case sentiments.
Comme je vais reprendre mon travail à Paris grâce à Lui, créer une structure claire était nécessaire pour mes futurs interlocuteurs, personnalités célèbres ou dont le travail est connu.
J’ai voulu pour « Paroles de Soie » un univers simple, mais fin. Je vais essayer de faire en sorte qu’il héberge des sujets que vous aurez, je l’espère, autant de plaisir à lire que j’en aurai à les écrire. Sans prétention.
Ecriplume ne souffrira pas de l’ouverture de son petit frère: il sera toujours alimenté quotidiennement. Merci à vous qui irez découvrir ce nouveau monde. Et merci à Lui et à ceux qui me permettront de lui donner la vie…
Tiens, c’est étrange… je suis émue.
Martine Bernier