Il vivait dans les régions arctiques de l’Atlantique Nord, était incapable de voler, et s’appelait le Grand Pingouin.
Il fut d’ailleurs le premier palmipède à s’appeler « pingouin ».
Quand des explorateurs rencontrèrent une espèce similaire dans l’Antarctique, ils lui donnèrent le même nom.
Le dernier site de reproduction connu du grand pingouin est l’île d’Edley, au large de l’Islande.
C’est là que s’est déroulé le drame.
Au début du mois de juin 1844, trois hommes, qui faisaient partie de l’expédition financée par un collectionneur d’oiseaux islandais, Carl Siemsen, débarquèrent sur l’île.
La poisse pour les volatiles…
Parmi d’autres oiseaux assemblés sur les falaise d’Eldey, ces tristes sires découvrirent et tuèrent deux grands pingouins.
Ils trouvèrent aussi un oeuf, qui fut par la suite vendu 9 livres sterling à un apothicaire de Reykjavik.
Ce 3 juin 1844, le grand pingouin a disparu de la surface de la Terre.
Plus jamais personne n’en a jamais vu où que ce soit.
Sauf… à St Molf!
Si vous interrogez mon Triangle d’Or, auquel j’adresse un grand clin d’oeil en passant, vous apprendrez que ses membres, eux, en connaissent un.
Et qu’ils n’en gardent pas un souvenir enchanté.
Martine Bernier