C’est LA polémique de la journée.
Alors que sort, ce mercredi le film ‘L’autre Dumas’, dans lequel la performance de Gérard Depardieu est déjà saluée par les critiques, Sonia Roland, ex miss-France de nationalité franco-rwandaise, se fâche.
Alexandre Dumas était quarteron. Un quart du sang coulant dans ses veines était Noir par sa grand-mère. Ce qui n’empêchait pas l’écrivain d’avoir les yeux bleus tout en ayant les cheveux crépus.
Sonia Roland s’est donc émue avec, paraît-il, quelques autres, de voir que le rôle d’un Métis aussi prestigieux ait été confié à un Blanc parfaitement blanc.
Ce point de vue n’a pas troublé le réalisateur du film, Safy Nebbou. Ce dernier a expliqué que si, en effet, l’équipe du film a réfléchi à ce souci, il a estimé que c’aurait été une erreur historique de choisir un acteur métis. Son Dumas à lui a donc été grimé par un habile maquillage lui fonçant le teint, et a vu sa chevelure devenir frisée pour les besoins du rôle.
Voilà un détail qui va faire le bonheur des chroniqueurs.
Mais est-ce vraiment si important?
Le plus important n’est-il pas que le rôle soit tenu avec brio et que l’acteur soit crédible par son jeu?
Je n’ai pas encore vu le film, mais j’imagine facilement que Depardieu ne doit pas décevoir dans un tel rôle, dans la peau d’un personnage à sa dimension.
Car Dumas était tout sauf banal…
Le film, rappelons-le, rend hommage à Auguste Maquet celui qui fut le « nègre » de Dumas, l’écrivain fantôme qui contribua à écrire, sans les signer, une partie des oeuvres de son employeur.
Aux côtés de Gérard Depardieu se trouve donc Benoît Poelevoorde. Une autre raison d’avoir envie d’aller voir le film. Même si Dumas a pâli.
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Tout en pensant à ce fascinant Dumas qui était un écrivain de génie, j’ai emmené Pomme, mon mini Mogwaï, dans le pré longeant la rivière.
Depuis deux jours, il a énormément neigé. Retrouver une boule de poils de 2kg dans un champ de neige fraîche n’est pas une mince affaire.
J’aime observer ses réactions. Lorsqu’il neige, elle saute comme un kangourou, essayant d’attraper les flocons. Dès qu’il ne neige plus, mais que la poudreuse est encore légère, mon bichon havanais, décidément inattendu, tente de déclencher une avalanche.
Elle repère une minuscule boule de neige, et la pousse, du bout de sa truffe, sur plusieurs mètres. La boule grossit, grossit… lorsqu’elle est aussi grosse que sa tête, elle recule d’un mètre, prend son élan et se jette sur son oeuvre.
Au bout de deux ou trois tentatives, il devient presque impossible de faire la différence entre la neige et mon Mogwaï.
Je la regarde… elle a beau grandir, elle reste très petite et parfaitement craquante. Ce qui n’empêche pas qu’elle a un caractère bien trempé. Elle est tenace voire têtue, exigeante, joueuse, un brin provocatrice, n’ayant peur de rien et…. très câline lors des moments tendresse. Sa créativité et son intelligence me sidèrent…
Toutes proportions gardées et au risque de choquer, j’ai eu l’occasion d’avoir un échange de mails avec une personne qui n’arrive pas franchement à la cheville de mon chien. Par bonheur, dans l’ensemble des personnes que j’ai la chance de fréquenter, ce genre de spécimen est rare. Celle-ci vit non loin de Nantes, fidèle à la réputation que l’on m’en avait faite. C’est l’une des expériences de l’année écoulée: tous les humains ne sont pas des gens bien.
D’autres en revanche sont exceptionnels. Mais ce récit-là… je le garde pour une autre fois!
Martine Bernier