Les Molières et Jean-Claude Dreyfus: joie et regret

Lorsque j’ai vu, dimanche soir, que Jean-Claude Dreyfus était nominé pour le prix du Comédien, lors de la Cérémonie des Molières, pour son rôle dans la pièce « Le Mardi à Monoprix », j’ai été très heureuse.
Un peu moins lorsque j’ai vu que Daniel Russo, que j’aime beaucoup, était sur la liste lui aussi.  Lui aussi le méritait…
Et encore moins lorsque j’ai vu le nom du  lumineux Laurent Terzieff parmi les autres nominés.
Comme on pouvait s’y attendre, c’est ce dernier qui a eu ce Molière, amplement mérité.

Mais cela ne retire rien au fait que cette simple nomination est déjà un bel hommage de la profession.
Cet automne, à Paris, une rencontre est prévue avec Jean-Claude Dreyfus avant ou après que nous ayons été l’applaudir au théâtre.
Je me réjouis de revoir cet acteur qui, pour moi, est un vrai « saltimbanque », dans le plus beau sens du terme.
Il a interprété, habité un texte de manière magistrale, au cours de la cérémonie.
Il a pris la salle à pleines mains, l’a tenue du bout des mots, du bout des cils… et personne ne l’a plus lâché avant le point final.

J’aurais aimé qu’il le reçoive, ce Molière… et que Daniel Russo en reçoive un aussi, tiens.

Martine Bernier

Demain, je subirai donc la troisième intervention en un mois.
Envie de remercier tous ceux qui m’ont appelée, qui ont été là par leurs messages, pour me dire qu’ils seront avec moi par le coeur demain.

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