50.000 visiteurs sur Ecriplume et… les trois dessins

Voici quelques jours, j’ai réalisé qu’Ecriplume avait dépassé les 48’000 visites.
Je me suis dit: « Mince… dans quelques jours, nous arriverons à 50’000. Que faut-il faire pour souligner ce passage? »
Je pensais avoir du temps pour y penser.
J’ai laissé de côté mon interrogation pour attaquer des tâches plus urgentes.

Seulement voilà… c’était sans compter la vitesse avec laquelle les chiffres de ce compteur de visites s’emballe.
Au moment où j’écris ces lignes, le blog vient de dépasser le cap des 50’000…
Et je ne sais toujours pas que faire.
Je vais donc me contenter de répondre à certaines questions qui me sont souvent posées par rapport à Ecriplume, et apporter quelques données.

A ce jour, après un an et demi d’existence, le blog a donc reçu plus de 50’000 visites, a vu diffusés près de 670 articles classés dans 50 catégories, et reçu près de 500 commentaires.
Je n’ai pas tenu le compte des messages personnels reçus depuis tout ce temp: ils dépassent largement le millier.
Je m’efforce de répondre à chacun, lorsqu’ils disposent d’une adresse mail me permettant de le faire.

Ecriplume me permet d’aborder les sujets que jamais je ne traiterais dans mes articles ou mes livres.
Il me permet d’assouvir ma curiosité, de partager mes découvertes, mes coups de coeur.
De garder l’équilibre lorsque je chavire…
Qu’autant de passagers de la Toile s’attardent à pousser la porte de ce blog est pour moi un émerveillement, une surprise, un cadeau.
J’ai une pensée pour tous ceux qui le lisent.
Une pensée aussi pour ceux qui m’inspirent certains de ces textes, par leur talent, leur amitié, leur tendresse, leur personnalité, leur courage, leur présence, leur charisme, leur fantaisie.

Sans le savoir, quelqu’un m’a fait un cadeau superbe pour ce passage des 50’000.
Quelqu’un qui fait partie de ceux qui m’inspirent certains textes.

Je ne m’y attendais absolument pas.

Dans mon courrier, ce vendredi matin, se cachait une enveloppe brune postée en France.
En découvrant le nom de l’expéditeur, j’ai été plus qu’intriguée…
Mais je n’imaginais pas le contenu de l’enveloppe…

Quelques lignes écrites à la main et… trois dessins.
Ce qu’il appelle « ses gribouillages »…
Je les avais vus en photos, j’en avais parlé sur Ecriplume.
Là, je les avais entre les mains…
Les photos ne « rendent » pas la réalité.
Ces dessins « vivent ».
Ils dégagent une puissance saisissante.
Les traits sont sûrs, les proportions harmonieuses sur des modèles aux physiques particuliers, bien loin des canons de beauté traditionnels.
Les expressions n’ont rien de figé.
Des instants de vie arrachés au temps…
Le trait est tantôt marqué, tantôt d’une légèreté quasi vaporeuse.
En une seule couleur, il joue avec la lumière et les ombres.
Une prouesse d’autant plus impressionnante que tous ces dessins sont réalisés… en noir et blanc, au stylo bille!
J’ai pris en pleine face la force de ces portraits.

  

Il est très déconcertant de se retrouver face à quelqu’un qui n’a jamais pris un cours de dessin, et qui a un tel trésor dans les mains.
Un homme d’une humilité totale par rapport à ce qu’il crée.
Depuis des années, je passe beaucoup de temps dans les expositions, les musées, avec des peintres, des sculpteurs ou… en compagnie de livres d’Art.
Se retrouver face à un artiste qui regarde son don avec un tel recul et qui ne semble pas réaliser qu’il a un pur talent est profondément émouvant.
Je garde précieusement ces trois dessins qui, encadrés, prendront le chemin de l’un des murs de mon bureau.
Je n’ai rien fait pour les mériter… c’est un geste qui me fait un plaisir immense

Martine Bernier

J’ai une pensée spéciale pour une jeune fille de 16 ans qui subit cette semaine un problème de santé aussi violent qu’imprévisible.
A elle et à ceux qui tremblent encore pour elle, j’envoie un nuage de tendresse et de force.

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