J’avais une boule au ventre en me rendant aux examens médicaux qui m’attendaient.
Pour la première fois depuis des mois, le médecin n’a pas hoché la tête d’un air préoccupé après le scanner.
Et la phrase que j’espérais est enfin arrivée, après quatre interventions: « A première vue, je crois que l’opération a réussi… »
Je n’osais pas y croire…
Il restait un examen plus approfondi à passer, plus long, plus fouillé.
Je retenais mon souffle.
Et là encore, la nouvelle est tombée, bonne…
J’ai explosé de joie.
Les médecins riaient avec moi, me disaient combien ils étaient heureux.
Et moi, je n’avais qu’une envie, courir le long de ce couloir où deux personnes m’attendaient, et aller leur dire que, pour la première fois depuis mars, je ne suis plus en situation d’urgence médicale.
Bien sûr, tout n’est pas réglé, bien sûr je devrai être soignée, suivie régulièrement par des spécialistes, bien sûr je retourne chez mon chirurgien lundi, bien sûr j’aurai des examens à effectuer, encore et encore, bien sûr devrais-je appliquer au quotidien une série de mesures.
Mais je vais retrouver ma quasi liberté.
Je vais réinvestir ma vie…
Comme il m’a paru long, ce couloir d’hôpital.
Au bout, Il avait un regard chargé d’inquiétude.
J’ai explosé de joie, oui…
Ses réactions et celles de mon fils aîné ont été émouvantes.
Et moi… j’avais envie de danser…
La journée s’est écoulée très vite…
Mes proches voulaient savoir, connaître le verdict.
Quand nous nous sommes retrouvés dans la nuit, nous avons parlé, longuement.
Grâce aux événements de cette journée, nous allons pouvoir vivre….