Il faut reconnaître que, parfois, l’actualité a le don de receler des nouvelles étonnantes.
Celle révélée ces dernières heures ne m’a pas fait rire du tout.
Aux Etats-Unis, un pasteur évangéliste n’a rien trouvé de mieux, donc, que d’annoncer publiquement son désir de brûler des exemplaires du Coran pour marquer l’anniversaire des attentats du 11 septembre.
Voilà qui devrait contribuer à détendre l’atmosphère, tiens!
Otez-moi un doute….
Un pasteur, fut-il évangéliste, n’est-il pas censé être un homme d’Eglise pétri de bonté et de tolérance, saupoudré d’un zeste d’intelligence?
Terry Jones, très fier de son idée a, paraît-il, reconnu en interview qu’il sait que son geste va offenser les musulmans, mais « qu’il ne faut pas reculer devant les dangers de l’Islam ».
Oui, oui…
Il est clair qu’il va contribuer à faire avancer le schmilblik, tiens…
A la Maison-Blanche, on se dit préoccupé, craignant pour la sécurité des soldats en Afghanistan.
L’OTAN a réagi, l’ONU s’inquiète, le Vatican s’insurge et Al-Azhar, institution faisant référence dans le monde sunnite, prévient que ce geste serait lourd de conséquences.
Mais ce brave Terry n’en a cure, sans jeu de mots.
Il paraît que sa déclaration pleine de fantaisie fait suite à la polémique entourant le désir de certains d’ériger une mosquée près de Ground Zero, où a eu lieu le drame du 11 septembre.
Ce sont les islamistes radicaux qui doivent être contents devant les déclarations irresponsables du pasteur.
Martine Bernier