Tandis que les Ombres se fendent d’un pamphlet collectif sur « Les Bidochons à Marrakech », tout en continuant à se moquer copieusement, en groupe, de leurs « chers vieux copains », je repense à une émission que j’ai visionnée ces derniers jours.
Alexandre Astier, le bon roi Arthur et créateur de la série Kaamelott, faisait partie des invités de Morandini.
J’ai pris l’émission juste à son arrivée, ce qui m’a donné envie de la suivre.
Sur le plateau se trouvaient deux femmes bizarres, dont l’une assez insupportable.
J’ai vaguement compris de qui il s’agissait lorsque, répondant à une question posée sur l’émission à laquelle elles avaient participé, le comédien a expliqué qu’il trouvait grave ce genre de programme de téléréalité, et qu’il aspirait à des émissions plus riches.
Une petite altercation parfaitement ridicule est intervenue entre la dame en question et lui.
Visiblement, il était exaspéré par le personnage, et faisait de louables efforts pour se contenir.
Face à son intelligence et son humour, elle n’avait aucune consistance.
J’aime bien cet artiste très complet.
Acteur, réalisateur, monteur, scénariste, compositeur: il sait tout faire et le fait bien.
Le contraste entre lui, rigoureux, attentif et s’exprimant en termes choisis, et cette femme très… différente, était frappant.
Il paraît que l’émission à laquelle elle a participé, mettait en scène des mères cherchant à caser sentimentalement leurs fils.
Etrangement, si ce genre de programme fait grand bruit, la mort du saxophoniste et flûtiste américain James Moody, l’un des créateurs du bebop, a été, elle, très peu commentée.
Plutôt que de faire un long discours qui ne sera pas lu, je préfère laisser deux liens permettant à ceux qui le souhaitent d’aller réécouter sa délicieuse musique…
Alexandre Astier a raison, on donne de l’importance à ceux qui n’en mérite pas.
Martine Bernier