Les émotifs anonymes

Il faut bien l’avouer: ces dernières semaines, nous avons vu plusieurs films qui ne nous laisseront pas un grand souvenir (« Potiche », le dernier Harry Potter, le dernier Narnia, « The Tourist »…).
Ce soir, nous avons décidé de débuter l’année en rectifiant le tir.
Direction Thonon, donc, pour visionner « Les émotifs anonymes », avec Benoît Poelvoorde et Isabelle Carré.
Une comédie romantique…

Alors?
Alors… ça y est, le cercle du champ de navets est enfin rompu.
Un homme, Jean-René, et une femme, Angélique, timides et maladivement émotifs, se rencontrent sur leur lieu de travail, une chocolaterie.
Lui en est le patron, elle une nouvelle employée.

Les rapports ne sont pas simples lorsque l’angoisse des autres vous dévore et vous rend maladroit à l’extrême…
Le réalisateur, Jean-Pierre Améris, en sait quelque chose, lui qui avoue être un grand timide.
Et Poelvoorde, de son côté, expliquait en interview que dès qu’il rentrait dans la peau de Jean-René, ses mains devenaient moites.
Difficile d’être un Jean-René…

Le film est doux, tendre, les personnages sont attachants, presque innocents, l’atmosphère est délicieusement désuète.
Isabelle Carré est fraîche, juste.
Et Benoît Poelvoorde est touchant, émouvant, n’en fait jamais trop.
Certaines scènes sont des perles, comme le premier dîner ou le passage où Benoît Poelvoorde chante entouré d’un orchestre tzigane.

Une comédie rafraîchissante…

Martine Bernier

« Les émotifs anonymes », Benoît Poelvoorde et Isabelle Carré, réalisé par Jean-Pierre Améris.

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