Ce jeudi, en fin d’après-midi, une envie de cinéma nous a pris.
Nous nous sommes engouffrés dans une salle climatisée (vu la constance de la canicule qui règne sur la Suisse en ce moment, c’était bienvenu!) et nous avons regardé, en compagnie de… cinq autres personnes, le film « Super 8″.
On nous annonçait un nouvel E.T.
Allons allons!
C’est vrai que les références au film culte sont partout, mais le monstre venu de l’Espace qui sévit dans ce film n’est franchement pas très sympathique, même si, sur la fin, on pourrait presque compatir à son histoire.
Presque seulement: il n’a pas ce petit bout d’humanité qu’avait E.T.
Pas d’émotion de ce côté-là, donc.
Pour l’émotion, il faut aller voir du côté du jeune héros, Joe, craquant avec ses grands yeux et sa bouille toute ronde.
Cela dit, d’autres ingrédients du film sont intéressants.
A commencer par la démarche du réalisateur qui a voulu le tourner selon les méthodes du cinéma de l’époque où se déroule l’histoire: 1979.
Et puis il y a cette bande de gamins qui tournent leur film de zombies, cette idylle entre le petit héros, fils de l’adjoint du shérif et orphelin de mère, tombant amoureux de la jolie Alice (accrochez-vous) dont le père semble être le pire ennemi que le père de son prétendant.
Vous suivez?
Outre cette incursion dans le monde de l’enfance où certains percevront un petit parfum de « Club des Cinq » sans Dagobert, il y a aussi ce train qui déraille et explose dans la nuit sous les yeux des enfants.
Impressionnante, d’ailleurs, la scène en question….
Et puis l’Armée qui débarque, qui évacue la ville sans que personne ne sache pourquoi.
Bref, un film très made in planète Spielberg (cela tombe bien: c’est lui qui le produit!) dont on se dit en sortant qu’il est plutôt destiné aux ados, mais dans lequel on ne s’ennuie pas une seconde.
Ah, j’oubliais: si vous allez voir, ne sortez pas avant la fin du générique.
Il y a une surprise!
Martine Bernier