J’attendais la sortie du film en Suisse avec impatience.
Meryl Streep interprétant le rôle de Margaret Tatcher, c’était alléchant, prometteur.
Nous avons vu le film en version originale, pouvant ainsi profiter de la « vraie » voix de the Iron Lady.
L’actrice s’est glissée avec un brio frisant la perfection dans la peau et dans la vie de l’ex et seule femme Premier Ministre du Royaume-Uni .
Elle y est saisissante…
Le film a choisi d’écarter les rouages de l’ascension de cette femme, fille d’épicier souvent snobée par la classe politique .
Il est très difficile de partir sur les traces d’un personnage d’une telle envergure.
La réalisatrice anglaise Phyllida Lloyd a pris l’option de suivre une Maragaret Tacher âgée, vivant une retraite entourée, voire surveillée à Londres.
Elle y est hantée par la présence de son défunt mari, Denis, et par les événements qui ont jalonné sa vie privée et politique.
En choisissant de nous montrer le côté humain et privé de son héroïne, le film ne passe que rapidement sur sa carrière , choisissant les moments les plus spectaculaires.
Mais c’est au détriment de la profondeur et de la dimension politique du personnage.
Cela reste malgré tout un bon film, à voir particulièrement, on l’aura compris, pour la formidable interprète principale.
Autre coup de coeur, pour moi: le personnage de Denis Tatcher jeune, campé par Harry Lloyd.
Charmant, drôle, inattendu, il est irrésistible!
Martine Bernier
