Petit matin… un bel Oscar et un bout de printemps

Mon premier geste, ce matin en me levant, a été d’aller regarder les actualités sur Internet.
Les Oscars déroulent leur tapis rouge jusque dans mon bureau, pour récompenser Jean Dujardin, le film « The Artist » et… Meryl Streep, une fois encore sacrée meilleure actrice pour son rôle dans « The Iron Lady », comme je l’espérais.

Dans la semaine, je lisais une interview de Jean Dujardin qui expliquait que l’une de ses craintes était que l’on puisse penser de lui qu’il prenait « la grosse tête ».
Et c’est vrai qu’il s’applique, depuis des mois, à faire passer le message qu’il reste le même et  que tous ces honneurs ne lui montent pas à la tête.
Cela m’a fait sourire.
Il a toutes les raisons d’être fier et fou de joie…  
Et cette joie, qu’il essaie de gérer pour ne pas « en faire trop »,  fait plaisir à voir.
J’espère que personne ne va la lui gâcher.

Retour dans le présent.
Depuis quelques jours,  le printemps tente un retour prématuré.
Un ciel bleu, une température en hausse, un vrai soleil, et le nez des montagnes enneigées enrobé d’un halo bien rose, matin et soir.
Il va sans doute y avoir d’autres assauts de l’hiver, mais je rêve déjà de fleurs et d’évasion…
En matière d’évasion, je dois patienter encore un peu.
En attendant, je reprends plus prosaïquement le chemin des laboratoires d’analyses et m’apprête à suivre celui de l’hôpital où se trouve « mon » bon médecin.
Tous les six mois, la surveillance se met en place et je retiens mon souffle.
Aujourd’hui, il va falloir prendre le rendez-vous alors que les analyses sont terminées.
Au moins, le chemin qui mène à son cabinet est ensoleillé!
Comme à chaque fois, je n’arrive pas à me convaincre à empoigner ce téléphone.
Pomme, ma délicieuse Bichon havanais, me rejoint à mon bureau pour son deuxième « câlin du matin ».
Mon Mogwaï, cette délicieuse petite personne, a toujours des attitudes qui me font fondre…
Je regarde mon planning, la pile de travail qui m’attend et qui n’arrive pas à descendre.
Dès que je termine un sujet, deux autres se rajoutent.
Stressant?
Un peu.
Réjouissant surtout: j’aime toujours autant mon travail!
Bon… vais-je me décider à décrocher ce téléphone??

Martine Bernier

 

 

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