Depuis un an que nous avons emménagé dans cet appartement, Celui qui m’accompagne a pris l’habitude de profiter du printemps pour transformer le balcon en clone des Jardins suspendus de Babylone, pour mon plus grand plaisir.
Cette année, alors que le mois de mars nous laissait présager des plantations précoces, avril et début mai ont tempéré nos ardeurs.
Ce n’est que depuis à peine plus de deux semaines que, petit à petit, nous avons commencé à installer des plantes et à acquérir de nouvelles fleurs.
Et nos incursions dans les jardineries sont souvent le point de départ de conversations serrées: si nos goûts se rejoignent sur plusieurs points, ils divergent sur d’autres.
Pour les fleurs de balcon, j’aime les couleurs éclatantes et chaudes, avec une préférence marquée pour et les bougainvilliers, les pivoines, les roses, les plantes odorantes et les suspensions de surfinias rose, pourpre et violet.
Jardinier accompli, mon Capitaine les aime lui aussi, mais apprécie la variété.
Après de longues négociations, nous revenons avec des spécimens plaisant à l’un comme à l’autre.
Cette année, le résultat est superbe.
Deux énormes surfinias donnent le ton avec leurs cascades fleuries, dont les couleurs sont rappelées dans les jardinières accrochées à la rambarde.
Dahlias, oeillets, lupins, rosiers, lavande, trèfle fleuri, pétunias, géraniums doubles ou triples, jonquilles, jacinthes, muguet, tagetes jaune et orange, pivoine et j’en passe…
Elles ne fleurissent pas toutes en même temps, mais nous accompagnent d’un bout à l’autre de l’année, à l’exception des mois d’hiver.
Des plantes, des herbes et des légumes ont eu aussi trouver leur place: tomates, poivrons, citronnelle, persil, ciboulette, thym, laurier, menthe, cannelle…
Un laurier rose, un figuier et un citronnier couverts de fruits complètent l’ensemble.
Curieux, nous avons du mal à résister aux plantes que nous ne connaissons pas…
Et pour la gamine que j’étais, vivant sans fleur et sans jardin, c’est un bonheur de tous les jours.
Dès que la terrasse a repris ses couleurs, les abeilles reviennent butiner, et les oiseaux se perchent sur le haut du toit en chantant à qui mieux mieux, ce qui a le don de me mettre de très bonne humeur.
Pomme raffole de cette période de l’année où elle passe de mon bureau au balcon, menant sa vie de bichon au gré de ses envies, se hissant sur ses pattes arrières pour regarder les passants…
De notre côté, nous profitons de l’endroit avec le sentiment d’être en vacances la majeure partie de l’année.
Et tandis que l’extérieur redevient un jardin enchanté, dans le salon, les orchidées enchaînent les floraisons, ne nous laissant jamais sans fleurs.
L’appartement est « vert » , ce qui lui donne une vie permanente.
C’est étrange… plus le temps passe, plus j’apprécie les fleurs et les plantes.
Il m’est impossible de regarder un jardin en fleurs, des nénuphars ou un champ de coquelicots sans penser à Monet, ou de voir des tournesols ou des iris sans imaginer van Gogh.
Et, comme eux, je savoure…
Martine Bernier
2 réflexions sur “Le retour de la perle de Babylone Sur Suisse!”
Quel bonheur, j’ai bien envie d’y passer un après-midi et parler de tout et de rien!
La porte est ouverte !! 🙂