Le pélican en vadrouille

J’aime beaucoup les pélicans.
Sans doute parce qu’ils ont une vague ressemblance avec le Bec-en-Sabot, cet oiseau qui me fait rêver.
Tout me plaît chez le pélican, y compris son nom.
Un mot que je pourrais répéter et répéter encore pour sa sonorité… si je ne craignais pas de me retrouver enfermée au Pavillon des Esprits Fatigués. 
Il n’est donc pas surprenant qu’un entrefilet dans un journal m’ait interpellée, il y a quelques jours.

L’histoire se passe en août dernier, Montrevel-en-Bresse, et a été relatée dans le journal « Le Progrès ».
En fin d’après-midi, des touristes, qui prenaient le soleil et barbotaient sur les plages de la Plaine tonique, ont réalisé que le bel emplumé qui était leur nouveau compagnon  de plage, était un pélican blanc.
Coqueluche des personnes fréquentant le site, celui-ci n’avait pas l’air effrayé et déambulait tranquillement au-milieu de ses fans.
Il s’agissait en fait d’un des pensionnaires du Parc des Oiseaux de Villars-les-Dombes, qui s’était évadé un peu plus tôt.
Muni d’une bague électronique et très apprivoisé, il ne risquait pas d’être définitivement perdu ou apeuré.
Son soigneur est venu le récupérer avec un seau de poissons, friandise auquel l’oiseau n’a pas résisté.

Le placide animal est rentré chez lui.
Ses vacances n’auront duré que cinq heures.

Martine Bernier 

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