Parmi les femmes dont j’admire le cran et le destin , se trouve Amelia Earhart.
Cette belle femme a été une pionnière.
Pour mémoire, née en 1897, dans le Kansas, elle a été la première femme à traverser l’Atlantique en avion.
Dotée d’un solide caractère et d’une bonne dose de courage, elle a multiplié les exploits et les records, était aussi connue aux Etats-Unis qu’Hélène Boucher l’était en France.
Plusieurs fois, sa vie a été mise en danger sans pour autant que ne se tarisse sa soif d’aventures.
Elle avait commencé un tour du monde en avion, à bord d’un appareil appelé « l’Electra », avec son copilote Fred Noonan lorsque, le 2 juillet 1937 à 19h30, un message arriva à l’Itasca, un navire que l’U.S. Coast Guard avait envoyé à proximité de l’île de Howland pour pouvoir établir un contact radio avec Amelia.
Ce message devenu célèbre, venu de l’Electra, disait ceci: « Nous devrions être au-dessus de vous, mais nous ne vous voyons pas… le carburant commence à baisser. »
Un autre message est arrivé moins d’une heure plus tard, indiquant la position de l’avion.
Puis, plus rien.
Le Président Roosevelt a envoyé 9 bâtiments et 66 avions à la recherche des deux aviateurs, sans succès.
L’appareil, pensait-on, avait dû s’abîmer en mer.
La popularité et le charisme d’Amelia étaient tels que sa disparition provoqua une émotion énorme.
Une multitude d’hypothèses furent avancées pour expliquer sa disparition.
Les uns dirent qu’elle était en mission d’espionnage et qu’elle aurait été abattue pas la D.C.A nippone, d’autres pensèrent qu’elle avait été faite prisonnière, d’autres enfin qu’elle s’était suicidée.
En 1961, des ossements retrouvés furent identifiés comme étant ceux des aviateurs.
Version démentie par la suite.
Des livres, des films furent consacrés à la vie de la belle aviatrice, mais le mystère de sa mort restait épais.
Jusqu’à ce que, en juillet 2012, une expédition partie sur ses traces a repéré dans le Pacifique des « débris manufacturés » éparpillés sous l’eau, qui pourraient provenir de son appareil.
Après analyses des pièces retrouvées, il pourrait s’agir de morceaux du train d’atterrissage.
Les chercheurs ont bon espoir que ce soit celui de l’Electra, aucune autre disparition d’avion n’ayant été signalée depuis dans la région.
Aujourd’hui, beaucoup pense que, suite à une erreur de pilotage, Amelia s’est trouvée à cours de carburant et n’a pu rejoindre sa route.
Les membres de l’expédition ajoutent que, selon les éléments en leur possession, elle a pu se poser sur l’île et peut-être même y survivre quelque temps.
Amelia avait 39 ans lorsqu’elle a disparu.
75 ans plus tard, on en parle encore…
Martine Bernier