Je ne sais plus où j’ai lu cette question, cette semaine: « Et vous, quelles odeurs gardez-vous de vos années d’école? »
J’ai posé la question à mon Capitaine, ce matin, au petit-déjeuner.
Il m’a répondu « la craie, le parquet en bois, la fumée qui sortait du poêle à bois, dans lequel j’avais mis une poignée d’herbe pour enfumer la classe et nous faire gagner dix minutes! »
J’ai réfléchi…
C’est vrai que ces expériences olfactives très particulières à base de craie, de parquets cirés ou non, ou de vestiaires de gymnastique sont caractéristiques de ces années d’enfance.
Mais il y en a une que, pour ma part, comme des générations d’enfants, j’aimais tout particulièrement: celle du petit pot de colle au parfum d’amande, né en 1930.
Accompagnée d’une fragile spatule en plastique intégrée dans le couvercle ou, au début, glissée dans un compartiment réservait à cet effet, elle embaumait les cours de bricolage.
Un petit tour sur Internet m’a permis de découvrir que les nostalgiques du « p’tit pot d’colle » sont nombreux… et qu’ils ignorent souvent qu’il est toujours présent dans les écoles maternelles et primaires.
Réalisée à base d’amidon de pomme de terre, elle n’a pas évolué depuis sa création, paraît-il.
La colle Cléopâtre…
Dès que le regard de la maîtresse n’étaient pas braqué sur eux, beaucoup la mangeaient avec des mines gourmandes.
Sans jamais être malades: elle était comestible!
A quoi tiennent les premiers souvenirs d’école…
Martine Bernier