Je ne les connaissais pas… les découvrir a est un bonheur!
En 1832, le peintre Eugène Delacroix part avec une mission diplomatique française en Afrique du Nord.
Sur place, il est fasciné par la nature et par les usages locaux.
Tout au long du voyage, il décide donc de tenir des carnets de voyage.
Même lorsqu’il est à cheval, il dessine, le carnet attaché au pommeau de la selle.
Ses dessins et ses aquarelles inspireront de nombreuses de ses toiles par la suite.
Si le voyage ne semble pas avoir été crucial sur le plan politique, il a été plus qu’important pour la peinture.
Delacroix prenait ses croquis sur le vif, dans des conditions souvent compliquées, et les complétait le soir, à l’étape.
Il les enrichissait de note, de couleurs…
Et pourtant, il ne croyait pas à son travail, comme en témoignent ces phrases qu’il a confiées au début de son voyage:
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En 1997, les héritiers du légataire universel de Delacroix, Achille Piron, organise une vente.
Et c’est là que les historiens vont découvrir un manuscrit incomplet concernant le voyage au Maroc.
La Bibliothèque Nationale Française l’a acheté tandis que, deux ans plus tard, les éditions Gallimard publiaient ces textes.
Sur les sept carnets de voyage de Delacroix, il en reste quatre dont trois se trouvent au Musée du Louvre, et un au musée de Chantilly.
Des merveilles…
Martine Bernier