Coup de cafard chez les fleurs

Ces dernières semaines, j’ai été rendre visite à plusieurs garde-center dans le cadre d’une série d’articles.
Tous m’ont dit la même chose: une bonne partie de leur chiffre d’affaire se réalise au printemps.
Dès les premiers beaux jours, les clients affluent, en mal de fleurs, de couleurs et de verdure.
Ce matin, mon Capitaine et moi avons pris la décision de rendre visite à notre jardinerie préférée, pour y acheter les fleurs destinées à orner notre terrasse.
Arrivés sur place, un Sécuritas était présent comme chaque année pour faciliter le parcage.
Sauf que cette fois… il n’avait rien à faire.
Alors que chaque année à la même époque les clients affluent et que c’est dans une joyeuse cohue que nous choisissons nos fleurs, cette fois, les allées étaient nettement moins fréquentées.
Le temps était couvert, la température plutôt fraîche pour la saison.
Il y avait une angoisse sur le visage des employés qui travaillaient tout en surveillant l’entrée et en constatant que peu de monde franchissait les portes.

Nous somme repartis avec une suspension telle que je les aime, et une série de pots remplis de fleurs qui feront notre bonheur le temps d’un été.
Mais cette année, j’ai le coeur serré pour tous ceux et celles qui sont dépendants de la météo dans leur travail.
L’un de les interlocuteurs m’avait dit: « le temps perdu ne se rattrape pas dans notre métier. Ce qui n’a pas été vendu en avril est une perte sèche. »
Espérons que dès la fin des Saints de Glace, les amateurs de jardin se rueront dans les jardineries…

Martine Bernier

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