Des villes étranges où le temps s’être arrêté…
Des paysages figés, sans vie, où des objets inattendus semblent avoir été posés là par une main inconnue.
Des lieux dépouillés, mystérieux, comme abandonnés…
On n’y respire pas, personne n’y bouge.
Tel est l’univers de Giorgio Chirico, reconnaissable entre tous.
Il disait que sa peinture était métaphysique.
Un théâtre peuplé de portiques, de galeries et de statues.
Une visite dans le subconscient de ce peintre italien né en 1888, qui fut également sculpteur et écrivain.
Ses toiles, véritables scènes de cinéma, ont été admirées sans restriction par les surréalistes qui l’ont ensuite renié, estimant que son oeuvre relevait de « l’escroquerie au miracle », lui qui s’est adonné à l’art de la copie entre 1935 et 1945 .
Son oeuvre est jugée répétitive reproduisant toujours les mêmes thèmes développés dans ses premières oeuvres.
Toujours est-il que regarder ces tableaux représente une véritable immersion dans un monde parallèle…
Martine Bernier