Cette semaine, la Dame de Chiboz m’a envoyé plusieurs mails dans lesquels elle m’a fait partager certaines des randonnées qu’elle a faites avec son mari, récemment et par le passé, pour se rendre dans un lieu qui leur est cher.
Tous deux sont des montagnards, excellents marcheurs et fins connaisseurs de la faune et de la flore , mais aussi de la géologie des sites qu’ils connaissent par coeur.
Je lisais ses mots me parlant de l’Alpage du Coeur, du chemin d’Hannibal, de l’Alpage de Boveyre, du Bonhomme Tsapi, qui est le nom d’un sommet valaisan, de la cabane de chasse perchée dans la montagne…
Elle me parle de la beauté des lieux, me les montre en images… ce qui est devenu sa façon de me permettre de me balader avec elle.
Je la lisais me décrivant le retour difficile alors qu’un brouillard épais les empêchait d’évoluer normalement…
Son premier message se terminait par « Si tu veux, je te fais visiter! Prête pour un petit voyage? C’est parti! »
Des photos de montagnes magnifiques, d’une cabane isolée de tout, havre de paix…
Et puis, je suis tombée sur deux clichés qui m’ont enchantée.
Des photos d’archives, me disait la Dame de Chiboz, montrant un troupeau de bouquetins.
S’il m’est arrivé d’en voir de très loin, à la jumelle, jamais je n’en ai rencontrés d’aussi proches.
Le bouquetin est un animal royal, que l’on ne croise pas n’importe où…
J’ai adoré découvrir ces lieux par l’intermédiaire de mon amie et de son mari, aussi à l’aise sur les
pentes que le sont les chamois.
Et je vous fais partager ce moment de découverte que je dédie tout particulièrement à une autre habitante de la région, bien connue de la Dame de Chiboz: Emmanuelle, qui m’adressait avant-hier un message depuis la Chine où elle séjourne pour quelques mois.
J’espère que ces images et l’évocation de ces amis communs lui apporteront une bulle d’air de chez elle!
Martine Bernier