L’horreur dans nos salons… et la Chaîne du Bonheur

Je ne m’y ferai jamais.
A chaque fois qu’une partie du monde subi une catastrophe magistrale,  comme la majorité d’entre nous, je me sens mal, très mal.
Comment ne pas être concernée par le typhon qui vient de ravager les Philippines? 
Une fois encore nous sommes renvoyés à une réalité insupportable.
Et à cette question: que puis-je faire pour aider?
Je n’ai pas de formation me permettant d’être utile sur le terrain.
J’ai donc un réflexe beaucoup plus modeste: la Chaîne du Bonheur.
Pour ceux qui ne seraient pas Suisses, il s’agit d’une fondation qui lance des collectes de fonds pour financer des projets d’aide ciblés en collaborant avec des organisations suisse d’entraide.
Lorsqu’une catastrophe où une aide d’urgence est nécessaire, la télévision et la radio ouvrent leurs ondes à la fondation qui informe la population de l’action en cours.
Pour tous ceux qui souhaitent participer à l’aide internationale, c’est un moyen rapide et efficace de le faire en fonction de leurs moyens.
J’imagine que chaque pays européen dispose de ce genre de service.

En regardant les images de ces populations désespérées et des régions détruites, j’ai le coeur lourd.
Et j’ai repensé à cette information lue il y a quelques semaines, bien avant que ne s’annonce ce typhon.
Elle parlait de la manière dont était effectué le choix des noms d’ouragans et autres cyclones tropicaux.
Et expliquait que des gens s’inscrivaient sur des listes d’attente et payaient pour voir leur prénom retenu pour la prochaine tempête.
Pendant que certains Occidentaux s’amusent à ce genre de fadaises, Haiyan sème la désolation.

Le monde est étrange…

Martine Bernier

La Chaîne du Bonheur

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